1. |
Béatitude lointaine
06:27
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Une nuit si sombre tombe sur l'horizon
Accompagnée d'un brouillard qui givre mon âme
Seul, je m'en vais au loin
Le cœur blasé par ce froid
J'entrevois la lumière de la lune
Cette compagne malsaine
Pour qui je gueule
Ma douleur mélancolique
Je suis cet hargneux misanthrope
Se noyant dans la lie
Qui se murmure ses idées noires
Et crache sur l'existence futile
En ces nuits j'ai recherché la joie
Même au plus profond de mon âme
Je l'ai trouvée dans un abîme si froid
Inerte, cadavre profane
Assassinée par ces moments d'effroi
Empoisonnée par le fiel des souvenances
Me laissant seul avec la hargne et la tristesse
Pour le reste de mon existence
En ces nuits j'ai recherché la joie
Même au plus profond de mon âme
Je l'ai trouvée dans un abîme si froid
Inerte, cadavre profane
Une nuit si sombre tombe sur l'horizon
Accompagnée d'un brouillard qui givre mon âme
Seul, je m'en vais au loin
Le cœur blasé par ce froid
J'entrevois la lumière de la lune
Cette compagne malsaine
Pour qui je hurle
Ma douleur mélancolique
Et pleure ma béatitude lointaine
Je suis cet hargneux misanthrope
Se noyant dans la lie
Qui se murmure ses idées noires
Et crache sur l'existence futile
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2. |
Fatalité
05:19
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3. |
Nuit d'automne
03:31
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La noirceur de cette nuit semble impénétrable
Je marche sous une pluie jaune et rouge
Les feuilles tombent et s'éteignent sur le sol
Ne laissant que cadavres d'arbres tordus
Comme les feuilles qui tombent à l'automne
Et ornent les sentier qui de couleurs rayonnent
La vie se fanera et s'abandonnera à la terre
La vie cédera à la mort, comme l'automne cédera à l'hiver
Le sol et les corps se refroidissent, s'embellissent
De bleus et de blancs purs et moroses
Pour finir, la neige couvrira les feuilles
Les vers défricheront ma chair et ma peau
Puis s'installera un ciel en deuil
Blanc comme la neige, blanc comme mes os
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4. |
Claustre
15:00
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La tourmente s'empare du firmament
Et resserre nos cœurs comme un claustre dolent
Que l'orage brouille l'horizon sombre
Étalant ses couleurs en de longues traînées d'ombres
C'est l'automne et la forêt s'éclaircit
Se libère de ses feuilles en larmes dorées
Et respire d'un lourd souffle retentit
Qui siffle entre ces branches désolées
Entre ces monts où tout semble faner et perdre vie
Un linceul blanc et pur couvre les arbres affligés
C'est perdu entre ces ruines glacées
Que j'ai consommé ton eau-de-vie
L'équinoxe est passé sur le ciel déprimé
Étalant sur les plaines ses rayons obscurcis
Et renferme contre mon cœur l'amère mélodie
De l'exil de l'outarde, du corbeau tourmenté
C'est perdu entre ces ruines glacées
Que j'ai consommé ton eau-de-vie
Puis je contemple l'assourdissant silence
Des nuits froides et sombres
En catalepsie, j'ai distillé la démence
Mon âme comme alambic, dans ces sales pénombres
Entre deux rêves oubliés dans l'infini
L'existence se dresse comme un frêle donjon
D'où misérables humains observent en agonie
Le vertige immense de l'éternelle isolation
Et les sombres songes d'ivrogne flétris
Défilent d'un cortège en déchéance
Portant l’emblème blême de ma patrie
L'étendard de ma Sous-France
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